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Berlusconi touché par le «Noemigate»

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Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi lors d'une conférence de presse le 9 mai 2009 à Rome. (© AFP Andreas Solaro)
publié le 1er juin 2009 à 6h51
(mis à jour le 1er juin 2009 à 6h51)

«Papounet» contre le paparazzo. Sommé par une partie de la presse et de la classe politique italiennes de répondre sur la nature de ses rapports avec Noemi Letizia, la jeune inconnue napolitaine qu’il a honorée de sa présence lors de sa fête pour ses 18 ans, Silvio Berlusconi, âgé de 72 ans, vient de faire intervenir la justice pour bloquer des clichés pris par le photographe Antonello Zappadu dans sa villa de Sardaigne.

«Dragon». Les avocats du président du Conseil assurent qu'il n'y a pas de lien entre le recours à la magistrature et la campagne du quotidien La Repubblica qui, depuis un mois, fait pression sur le président du Conseil pour qu'il fasse la lumière sur l'affaire Noemi. Laquelle semble à l'origine de la demande de divorce de son épouse Veronica Lario. Après avoir lu le compte rendu de la soirée d'anniversaire de Noemi, elle avait décidé de franchir le pas. Auparavant, évoquant les jeunes femmes omniprésentes dans l'entourage du président du Conseil, elle avait parlé de «figures de vierges qui, en quête de succès, de notoriété et d'argent, s'offrent au dragon».«Les photos saisies reprennent des situations normales et il n'y a absolument pas de mineures», a garanti le député Nicola Ghedini qui est également le principal avocat du chef du gouvernement. Cet épisode vient ajouter un élément de confusion supplémentaire dans une affaire qui embarrasse visiblement Silvio Berlusconi.

Au nom du respect de la vie privée, le présid