La zone où a disparu lundi l'Airbus A330 d'Air France, entre Rio de Janeiro et Paris, a été localisée «à quelques dizaines» de milles nautiques près, a affirmé le directeur général d'Air France, Pierre-Henry Gourgeon, au cours d'un point presse lundi à l'aéroport de Roissy.
«La catastrophe qui nous heurte tous s'est produite à mi-chemin entre les côtes brésiliennes et les côtes africaines et la zone concernée est cernée à quelques dizaines de milles nautiques près», a déclaré M. Gourgeon. Un mille nautique est équivalent à 1,85 km.
«Air France est meurtrie et toute la communauté d'Air France souffre énormément», a ajouté le directeur général, assurant les familles des disparus que la compagnie fera «tous les efforts matériels et financiers pour les aider».
L’appareil d’Air France transportait 228 passagers et membres d’équipage.
Le dirigeant de la compagnie a aussi déclaré que «l'avion est équipé de balises Argos qui peuvent émettre plusieurs jours et permettre de le repérer».
Le dépouillement des données envoyées automatiquement par l'Airbus a fait apparaître, a précisé M. Gourgeon, une «succession d'une dizaine de messages techniques» vers 4h15, heure de Paris (2H15 GMT), signifiant que «plusieurs équipements sont l'objet de pannes» et provoquant «une situation totalement inédite dans l'avion».
Selon le directeur général d'Air France, «il est probable que c'est peu après ces messages que s'est produit l'