L'état-major des armées à Paris a estimé mercredi que "le doute n'est plus permis" sur l'origine des débris retrouvés dans l'Atlantique, qui sont bien ceux de l'A330 d'Air France disparu lundi, même si une "confirmation formelle" reste nécessaire.
"Même si la confirmation formelle reste à obtenir en récupérant un débris et en effectuant une analyse technique, le doute n'est plus permis", a estimé le capitaine de vaisseau Christophe Prazuck, de l'état-major.
Selon lui, un appareil de patrouille maritime français Atlantique 2 a, à son tour, survolé ces dernières heures la zone où l'armée de l'air brésilienne avait découvert mardi des débris de l'A330 d'Air France, disparu avec 228 personnes à son bord.
Mardi soir, le ministre brésilien de la Défense, Nelson Jobim, avait assuré n'avoir "aucun doute" que ces débris étaient ceux de l'Airbus A330.
D'autres vols sont prévus mercredi, dont celui d'un avion radar Awacs français, qui doit effectuer une "cartographie" des débris pour tenter de déterminer le lieu de l'accident et permettre ensuite le repêchage des boîtes noires, a précisé le capitaine de vaisseau.
«Frange de 5 kilomètres de débris»
L'armée brésilienne affirmait avoir retrouvé mardi les débris de l'Airbus A330 d'Air France, qui s'est abîmé dans l'océan Atlantique avec 228 personnes à bord, une catastrophe dont les causes restent encore mystérieuses. Des avions de l'armée de l'air avaient détecté dans l'après-midi en haute mer «une frange de cinq kilomètres de dé