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Libération

González dans ses baskets

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Le Chilien a fait forte impression, hier en quart, en surclassant le numéro 3 mondial, Andy Murray.
publié le 3 juin 2009 à 6h52
(mis à jour le 3 juin 2009 à 6h52)

La demi-finale du haut du tableau opposera Robin Soderling à Fernando González. C’est une surprise. Et pas une bonne pour les jardiniers de Roland-Garros. Car le Suédois et le Chilien ont chacun dans le bras de quoi transformer le Central en un champ de cratères. Nikolay Davydenko, fessé par Soderling (6-1, 6-3, 6-1), et Andy Murray, lessivé par González (6-3, 3-6, 6-0, 6-4), peuvent en témoigner.

Etêté. Soderling et González portaient hier les stigmates moraux de la volée de coups droits que leur ont infligés les deux principaux acteurs du chamboule tout du haut du tableau, qu'ils ont respectivement étêté des numéros 1 et 3 mondiaux. Paradoxalement, le plus beau coup de González, hier, fut une amortie de revers à effet rétro griffée alors qu'il était en quasi-perdition deux mètres derrière sa ligne. Le Chilien de 28 ans, 12e mondial et qui atteint les demi-finales pour la première fois à Paris, s'en excusa presque. Pour le reste, il régala le public et saoula Murray de coups droits gagnants. L'Ecossais, dont la science des trajectoires et l'intelligence tactique ne purent rien, s'en montrait tout ébaubi à la sortie du court : «Je savais qu'il tapait très fort, mais aujourd'hui [hier, ndlr] c'était encore plus que très fort. Personne ne cogne aussi fort que lui.» Murray a bien essayé de cuisiner le Chilien en variant les angles et les effets. En vain. «Où qu'il se trouve sur le court, il peut décocher un énorme coup droit. C'e