Silvio Berlusconi est un cumulard. Après le «Noemigate» - un scandale sur ses fréquentations de mineures - le président du Conseil italien doit faire face à une nouvelle affaire. Il a été «placé sous enquête» par le parquet de Rome à la suite d'une plainte d'une association de consommateurs qui l'accuse d'un usage abusif des vols gouvernementaux.
Ce sont des photos montrant le chanteur napolitain Mariano Apicella, avec lequel Silvio Berlusconi a réalisé un disque de chansons en 2003, et une danseuse de flamenco débarquant en mai 2008 d'un avion gouvernemental en Sardaigne (ouest de l'Italie), où Berlusconi possède une villa, qui sont à l'origine de ce nouvelle déconvenue.
D'un naturel optimiste, Berlusconi a réagi sur Telelombardia en estimant que «cette affaire (des vols officiels) ne signifie rien et sera bientôt classée». Selon lui, les nouvelles directives émises après son retour au pouvoir en mai 2008 autorisaient le chef du gouvernement «à faire voyager avec lui, sans que cela représente un coût supplémentaire, les personnes de son choix».
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Malgré cette nouvelle pierre dans son jardin, «Il Cavali