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Libération
INTERVIEW

«Une course contre la montre pour retrouver les boîtes noires»

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Les recherches pour retrouver les boîtes noires de l'A 330 qui s'est abîmé dans l'Atlantique s'annoncent très difficiles, selon un responsable de l'Ifremer.
Le navire océanographique français, le "Pourquoi pas?, en septembre 2005 à Brest (© AFP photo AFP)
par Recueilli par Sylvain Mouillard
publié le 4 juin 2009 à 15h20
(mis à jour le 4 juin 2009 à 15h22)

Le «Pourquoi Pas», navire de l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer), va participer aux recherches de l'épave de l'A 330 disparu dans la nuit de dimanche à lundi au dessus de l'Atlantique. Pierre Cochonat, géologue et directeur adjoint des programmes de l'Ifremer, estime que la zone définie est pour l'instant beaucoup trop vaste.

Quelles sont les caractéristiques du «Pourquoi Pas», le navire envoyé par la France pour participer aux recherches des boîtes noires de l'A 330?
C'est le plus grand navire de recherche français, très moderne et récent. Il peut faire de la cartographie mais également effectuer des recherches sous-marines. Pour cela, il dispose de deux engins, le Nautile et le robot instrumenté Victor. Le «Pourquoi Pas» était à proximité des Açores lorsqu'à la demande de M. Borloo, il a été envoyé sur place. Il devrait arriver dans la zone des recherches aux alentours du 11-12 juin. C'est un des seuls bateaux au monde avec de telles capacités.

Quel va être son rôle?
Son principal défi sera de repérer le signal acoustique émis par les boîtes noires de l'A 330. Le «Pourquoi Pas» va récupérer un système appelé Pinger (en raison des «ping» émis) au Cap