Le mystère de la disparition en plein océan Atlantique de l'Airbus A330 d'Air France est relancé. Les premiers débris récupérés jeudi par la Marine brésilienne n'appartiennent pas à l'avion disparu dans la nuit de dimanche à lundi, comme l'armée de l'air l'avait annoncé auparavant, a reconnu l'armée brésilienne.
Une «mauvaise nouvelle», selon le secrétaire d'Etat aux Transports Dominique Bussereau. «Les autorités françaises disent depuis plusieurs jours qu'il faut être d'une extrême prudence» dans les recherches et les éventuelles découvertes qui pourraient en découler, a souligné Bussereau. «Je vous rappelle que nos avions et nos bâtiments, eux, n'avaient rien vu», a ajouté le secrétaire d'Etat, tout en se refusant à critiquer les Brésiliens.
La piste terroriste pas exclue
Par ailleurs, le ministre de la Défense Hervé Morin a répété que l'hypothèse terroriste n'était pas exclue pour expliquer la disparition de l'AF 447. Il n'y a «aucun élément ou piste qui nous permettraient de corroborer cela, mais l'enquête en cours n'a jamais exclu cela parce que la menace principale aujourd'hui contre nos démocraties c'est le terrorisme», a-t-il dit. Avant de préciser: «Dans la plupart des cas, quand il y a eu des actes terroristes sur des avions, il n'y a pas eu de revendication». Hervé Morin a également expliqué que la France allait envoyer un sous-marin dans l'Atlantique pour tenter de retrouver les enregistreurs de vol de l'appareil (