Tremblez Sarkozy et Merkel, «employés des grands lobbies», et Cohn-Bendit, «sous-marin vert» du Président : Francis Lalanne est derrière vous. Sentez sur vos nuques le souffle chaud de ce Danton aux pieds bottés, qui mène l'attaque «aux côtés du peuple», armé d'une escopette : sa bouche, dont des merveilles sortent en rafale. «Il faut prendre la Bastille de la République scélérate qui nous opprime», dit-il dans un de ces aphorismes qui le placent comme l'égal de Van Damme et Cantona. Un autre : «Les gens comme moi sommes le petit caillou dans la vessie du monarque», a-t-il lancé à Corse-Matin. Avec tout ça, ce corsaire de la République se bat contre «la crétinisation de la société». Opposé aux partis, il sulfate tous azimuts contre ce «système politicien mafieux».
Allumé. Voix des manants contre les «grands lobbies, les vrais maîtres de l'Europe», il colle ses affiches barrées du slogan «La révolte par le vote».«Je passe mon temps à recouvrir la gueule de Sarkozy.» Doux dingue «aboyeur» et allumé, imperméable à tout sens politique, il mordille les mollets de Cohn-Bendit, sa cible première. Lalanne l'accuse d'être «l'opposition choisie» et «l'allié objectif» de Sarkozy, chargé d'«éradiquer» l'écologie «indépendante» (non liée à la gauche) que le chanteur représente. A ce qu'il raconte, Francis et Dany ont cherché à fai