Menu
Libération

Gordon Brown refuse de se résoudre à la démission

Article réservé aux abonnés
Le Premier ministre britannique, au coeur d'une tempête politique après la démission de sept de ses ministres, tente un dernier coup de poker avec un remaniement ministériel de la dernière chance
James Purnell, ministre du Travail et des Retraites, et Gordon Brown, Premier ministre, le 11 février. (REUTERS)
par
publié le 5 juin 2009 à 8h46
(mis à jour le 5 juin 2009 à 19h33)

Gordon Brown n'a pas joué le suspense bien longtemps. Il a immédiatement reconnu au lendemain des élection locales de Grande-Bretagne que le parti travailliste avait subi une «défaite douloureuse». Pour ne pas perdre la main et se livrer à la vindicte de son parti, le locataire du 10 Downing Street a tout de suite annoncé un jeu de chaise musicale à la tête de son gouvernement.

Alan Johnson, jusqu'alors ministre britannique de la Santé et ennemi intime de Brown au sein du Labour est promu à l'Intérieur en échange de sa loyauté. «Je suis flatté que les gens pensent du bien de moi. Je veux qu'ils pensent également du bien de moi en tant que ministre de l'Intérieur dans un gouvernement travailliste conduit par le Premier ministre Gordon Brown», a déclaré M. Johnson sur la chaîne d'information continue SkyNews.

L'ultime recours de Gordon Brown

Le ministre britannique des Finances Alistair Darling, concerné par le scandales sur les notes de défraiement, a été reconduit à son poste, et son confrère Peter Mandelson à celui de ministre du Commerce, avec des compétences élargies et une élévation protocolaire.

Lord Mandelson, 55 ans, a été nommé à la tête d'un ministère rassemblant ses anciennes attributions (commerce, entreprises, et réformes réglementaires), et celles de l'ancien ministère de l'Innovation et des compétences, ont précisé les s