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pour mémoire

La coalition pro-occidentale s'impose au Liban

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Le Hezbollah, battu, espère faire partie d'un gouvernement d'union, tout en demandant le maintien de son armement.
Le Premier ministre Fouad Siniora (d) et la ministre de l'Education (c), le 7 juin 2009 à Sidon (Liban): la majorité sortante sort gagnante des législatives de dimanche. (© AFP Mahmoud Zayat)
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publié le 8 juin 2009 à 11h00
(mis à jour le 8 juin 2009 à 11h03)

Le camp mené par le Hezbollah, l'allié de l'Iran, a été défait dimanche lors des législatives, au profit de la coalition soutenue par l'Occident qui doit désormais relever le défi d'éviter une nouvelle crise dans le pays. Les résultats officiels étaient attendus lundi dans la journée, mais les célébrations avaient déjà commencé dans la nuit de dimanche à lundi du côté des partisans de la majorité.

«C'est un grand jour pour l'histoire du Liban démocratique», a lancé avant l'aube leur chef de file Saad Hariri, en annonçant la victoire à ses partisans. Le succès de la majorité parlementaire appuyée par Washington et Ryad était qualifié d'«historique» lundi par le quotidien Al Moustaqbal de Saad Hariri, selon qui elle a obtenu 71 sièges contre 57 pour l'opposition. Le taux de participation était inédit, avec 54,08% des 3,2 millions d'inscrits qui sont allés voter.

Néanmoins, la presse de Damas (Syrie) accuse ce matin la coalition pro-occidentale d'avoir remporté ces législatives avec l'aide de «l'argent politique». La coalition du 14 mars «a été accusée d'avoir acheté des voix et d'avoir versé des pots-de-vin», remarque le quotidien du parti au pouvoir al-Baas, estimant que «cela pourrait paver la voie à une falsification à grande échelle des élections».

Tournant après l'accord de Doha

La principale interrogation réside désormais dans la forme que prendra le prochain gouvernement. Dans sa déclaration, Michel de Chadarevian, membre du parti chrétien de Michel Aoun, a p