Menu
Libération

Berlusconi et les escort-girls

Article réservé aux abonnés
Après le «Noemigate», une enquête sur des accusations d'«incitation à la prostitution» pourrait être ouverte. En cause, les soirées tarifées du chef du gouvernement italien.
Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi, le 3 juin 2009 à Rome (© AFP Tiziana Fabi)
par Libération.fr
publié le 18 juin 2009 à 13h23
(mis à jour le 18 juin 2009 à 13h26)

Il ne s'en sort plus. Après le scandale «Noemi», Silvio Berlusconi est au coeur d'une nouvelle affaire judiciaire. En toile de fond, le goût du chef du gouvernement italien pour les fêtes et les jeunes femmes. Selon la presse italienne, le parquet de Bari pourrait enquêter sur des accusations d'«incitation à la prostitution».

L'affaire concerne au départ deux chefs d'entreprise, les frères Tarantini, soupçonnés de corruption pour obtenir des marchés. Mais les écoutes téléphoniques réalisées dans le cadre de l'enquête laissent aussi supposer que des jeunes femmes auraient été payées pour passer la nuit en compagnie du chef du gouvernement, comme l'explique La Stampa.

Articles «orduriers»

Giampaolo Tarantini, qui connaît Silvio Berlusconi, aurait proposé de l'argent à des escort-girls pour passer la nuit dans deux résidences du chef du gouvernement, à Rome et en Sardaigne. Une de ces jeunes femmes, Patrizia D'Addaria, confie au Corriere della Sera s'être rendue à deux reprises au domicile de Silv