En début de semaine dernière, Kim Jong-nam, 38 ans, fils aîné du dictateur nord-coréen Kim Jong-il, aurait échappé à une tentative d'assassinat à Macao - où il vit en partie depuis 2007. L'information a été révélée lundi par la chaîne de télévision sud-coréenne KBS, citant des «sources gouvernementales chinoises». Pour l'heure, peu de détails ont filtré sur la façon dont le complot a été monté et déjoué. Selon KBS, le commanditaire de cette tentative d'assassinat n'est autre que Kim Jong-un, 26 ans, le demi-frère de Kim Jong-nam, décrit comme «le nouvel homme fort de Pyongyang» par le site sud-coréen Dailynk.com. Selon les officiels chinois cités, les auteurs de l'attentat raté sont des «hommes de main» de Kim Jong-un. Une autre chose semble sûre : l'assassinat devait être conduit en deux temps. Des «soutiens» de Kim Jong-nam au sein du pouvoir à Pyongyang devaient d'abord être éliminés. Puis, le plan prévoyait d'attirer Kim Jong-nam dans un guet-apens pour l'assassiner. Le complot aurait été déjoué à temps par Pékin qui cultive de bons rapports avec Jong-nam depuis longtemps. Selon KBS, «le gouvernement chinois a mis en garde la Corée du Nord, exigé qu'elle mette un terme à la tentative d'assassinat, et a envoyé des agents et des officiers militaires à Macao qui ont emmené Kim Jong-nam en lieu sûr».
Frasques. Mais pourquoi donc Kim Jong-un aurait-il cherché à avoir la peau de son frère aîné ? Peut-être, d'abord, p