Face au scandale des notes de frais qui n'en finit pas de déstabiliser la classe politique outre-Manche, les journalistes font bloc. Les unes de la presse britannique sont aujourd'hui unanimes. The Independent titre sur un «Blackout» («censure») sans appel, sur fond noir. Le palais de Westminster, qui accueille le Parlement, est partiellement noirci à la une du Guardian, avec la même expression («It's a blackout»). Le Times, lui, s'interroge sur la liberté d'expression, illustrant sa une avec des carrés noirs symbolisant la censure du gouvernement.
Les journaux, à l'image du Guardian, n'hésitent pas à parler de «censure massive». Hier, en effet, le Parlement britannique a décidé de publier les notes de frais très controversées de l'ensemble des députés, à l'origine d'un scandale retentissant. 1,2 millions de pages ont été mises en ligne sur le site du Parlement, mais de larges parties ont été noircies. Maurice Frankel, de l'association Campagne pour la liberté de l'information, n'a pas manqué d
Notes de frais: les députés accusés de censure
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par Libération.fr
publié le 19 juin 2009 à 15h11
(mis à jour le 20 juin 2009 à 17h45)
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