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Prostituées : Berlusconi, cochon qui s’en D’Addy

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Italie . Nouvelle affaire de mœurs avec la call-girl Patrizia D’Addaria.
par Eric Jozsef, Rome, de notre correspondant
publié le 19 juin 2009 à 6h51
(mis à jour le 19 juin 2009 à 6h51)

Après Noemi, Silvio Berlusconi est aux prises avec «D’Addy» et le parquet de Bari. La vie privée du chef du gouvernement italien continue d’être au centre d’une tempête médiatico-politique qui se double désormais d’un volet judiciaire.

Ecoutes. Les magistrats de cette ville des Pouilles viennent en effet de placer sous enquête un chef d'entreprise, Giampaolo Tarantini, pour corruption et le soupçonnent parallèlement, à la suite d'écoutes téléphoniques, «d'incitation à la prostitution». Celui-ci aurait proposé de l'argent à des jeunes femmes pour qu'elles passent la nuit dans des résidences du président du Conseil. L'une d'entre elles, Patrizia D'Addaria, surnommée «D'Addy» par une partie de la presse, a publiquement reconnu les faits et affirme pouvoir prouver la véracité de ses propos à l'aide d'enregistrements audio et de photos de ses deux visites au domicile romain de Silvio Berlusconi.

Trois autres femmes auraient déjà été entendues par les magistrats de Bari. «Ce sont des accusations ordurières», s'est insurgé l'intéressé qui évoque un «complot» pour l'abattre politiquement. Son avocat a plaidé que Silvio Berlusconi «pourrait avoir beaucoup de femmes gratuitement» et qu'en tout état de cause, il ne pouvait être concerné par le soupçon «d'incitation à la prostitution» étant, le cas échéant, «un utilisateur final et donc pas punissable pénalement».

«Secousses». Reste que les affaires privées du C