Les dirigeants de l’Union européenne ont levé vendredi le dernier obstacle à la tenue d’un nouveau référendum en Irlande sur le traité de Lisbonne, avec l’espoir d’en finir avec des années d’incertitude institutionnelle.
Les dirigeants de l'UE, réunis en sommet à Bruxelles, ont ainsi entériné des garanties censées dissiper les inquiétudes de sa population qui avait rejeté le texte lors d'un premier référendum, en juin 2008. «Je suis très satisfait que nous soyons parvenus à adopter les garanties, cela me rend très optimiste sur le fait que nous obtiendrons un "oui" au référendum», a déclaré le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso.
«Nous avons eu ce que nous voulions, s'est réjoui le Premier ministre irlandais Brian Cowen. Je crois que nous avons maintenant une base solide pour demander à nouveau de ratifier le traité», à l'occasion d'un référendum de rattrapage, qui pourait se tenir début octobre.
Le contenu des garanties ne faisait guère débat: il s'agissait d'assurer aux Irlandais que le traité n'affecterait ni la neutralité militaire de l'Irlande, ni son interdiction de l'avortement, ni sa fiscalité. Et que chaque Etat membre garderait «son» commissaire à Bruxelles. Autant de points qui avaient nourri le camp du «non» il y a un an, lorsque le traité avait été rejeté par 53,4% des voix.
Mais il restait à déterminer la forme juridique de ces garanties. Arrivé au sommet en demandant que ses 26 partenaires s'engagent à ren