L’Occident a appelé Téhéran à faire preuve de retenue après les déclarations du guide suprême iranien, Ali Khamenei, qui avait mis en garde contre la poursuite des manifestations et apporté son soutien à la réélection controversée du président Mahmoud Ahmadinejad.
A Washington, Barack Obama a averti l'Iran que «le monde observe» son comportement dans la crise consécutive à ce scrutin contesté. La façon dont les dirigeants iraniens «traiteront des gens qui tentent d'être entendus par des moyens pacifiques donnera, je pense, à la communauté internationale une bonne idée de ce qu'est ou n'est pas l'Iran», a ajouté le Président américain.
«Ni repoussoir ni punching ball»
Auparavant, le porte-parole de la Maison Blanche, Robert Gibbs, répondant aux critiques sur le ton jugée, par certains, trop mou d'Obama, avait souligné que les Etats-Unis n'entendaient «pas servir de repoussoir ni de punching ball dans un débat qui se déroule en Iran entre les Iraniens».
Gibbs a aussi fait remarquer qu'on assistait «à quelque chose d'extraordinaire» à travers les événements actuels en Iran, «quelque chose que peu de gens auraient imaginé il y a encore quelques semaines ou quelques jours».
Réunis en sommet à Bruxelles, les 27 chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne ont appelé les autorités iraniennes à garantir «le droit de tous les Iraniens à se rassembler et à s'exprimer pacifiquement» et «à s'abstenir de recourir à la force contre les manifestations pacifiques».
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