Le régime iranien, après avoir durement réprimé les dernières manifestations, enfonce le clou. Le président et le nouveau gouvernement prêteront serment devant le Parlement entre le 26 juillet et le 19 août. L'agence Irna, qui relaie cette information, ne mentionne pas nommément le président Mahmoud Ahmadinejad, déclaré vainqueur de la présidentielle du 12 juin malgré des plaintes de l'opposition pour irrégularités.
Par ailleurs, le Conseil des Gardiens de la constitution, chargé de superviser les élections et de valider ses résultats, a exclu une annulation de la présidentielle du 12 juin en Iran comme le réclame le candidat malheureux Mir Hossein Moussavi, a rapporté mardi la télévision d'Etat. «Heureusement, lors de la récente élection présidentielle, nous n'avons constaté aucune fraude ou infraction majeure. Par conséquent, il n'y pas de possibilité d'une annulation» du scrutin, a déclaré le porte-parole de cette instance Abbas Ali Kadkhodaie, selon la télévision en langue anglaise Press TV, qui dépend de la télévision d'Etat.
Les manifestations continuent malgré les menaces
Dix jours après les élections, la répression ne cesse de se durcir contre les contestataires. Hier lundi, la police anti-émeute a tiré des gaz lacrymogènes su