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Italie : victoire laborieuse pour la droite

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Elections locales . Le PDL conserve l’avantage, mais les frasques de Berlusconi ont pesé sur le scrutin.
par Eric Jozsef, Rome, de notre correspondant
publié le 24 juin 2009 à 6h51
(mis à jour le 24 juin 2009 à 6h51)

Touché, mais pas coulé par les scandales. Sur la sellette pour des présumées affaires de mœurs, le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, a remporté les élections administratives partielles de dimanche et lundi, mais au terme d’un scrutin qui sonne malgré tout comme un avertissement. Sur l’ensemble des deux tours, la droite, qui gouverne au niveau national depuis l’an dernier, a clairement affirmé son avantage en dépit des effets de la crise.

«Avant les élections, nous dirigions 9 conseils provinciaux contre 50 pour la gauche», a calculé hier le président du Conseil, «le rapport est désormais de 34 contre 28». Le Parti du peuple de la liberté (PDL) et ses alliés ont notamment arraché les provinces de Venise et de Milan. La majorité conquiert également la mairie de Prato, jadis bastion du communisme toscan. Mais la marche électorale de la droite n'est plus aussi triomphale qu'il y a encore deux mois, lorsque son patron battait des records de popularité.

A l'issue du second tour, le parti démocrate (PD) est en effet parvenu à maintenir quelques places fortes qui semblaient sérieusement menacées. C'est notamment le cas à Padoue, où le maire sortant, Flavio Zanonato, sauve son fauteuil avec 52 % des suffrages, ou à Bari, où Michele Emiliano gagne avec 59,8 %. Le centre gauche conserve également sans difficulté Bologne, Ferrare et Florence. «C'est un premier signal», veut croire Dario Franceschini, le secrétaire du PD, qui parle même du «com