Il est difficile actuellement d'avoir des informations fiables et vérifiées sur la situation à Téhéran, la capitale iranienne. Mais selon plusieurs médias britanniques et américains, qui s'appuient sur des témoignages recueillis sur place, des centaines de manifestants se sont de nouveau opposés hier aux forces de police.
Ces affrontements, décrits comme des «scènes de guerre», ont eu lieu sur la place Baharestan, près du Parlement. D'après des témoins interrogés par le Guardian, des hélicoptères tournoyaient dans le ciel, tandis que la police et des hommes armés non identifiés frappait les manifestants.
Les rapports officiels font état de 17 tués depuis le début des protestations, mais ce chiffre pourrait être bien plus élevé selon CNN, qui parle de 150 morts. Plusieurs médias iraniens estiment qu'au moins 140 hommes politiques, universitaires, étudiants et journalistes iraniens sont sous les verrous. De nombreuses personnes ont semble-t-il été arrêtées dans des villes de province comme Tabriz et Shiraz.
«Sous pression»
Le principal opposant à Mahmoud Ahmadinejad, le réformateur Mir Hossein Moussavi, s'est dit ce jeudi sur son site Internet «sous pre