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Pas de trace formelle de la boîte noire, les recherches continuent

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Le signal annoncé comme étant celui d'une boîte noire pourrait provenir d'une balise de détresse. En guise de dédommagement, la compagnie Yemenia propose d'indemniser chaque famille de victimes à hauteur de 20.000 euros.
Du personnel militaire charge du matériel de premier secours à bord d'un Transall de l'armée française sur la Base aérienne 181 de Sainte-Marie de la Réunion le 30 juin 2009 (© AFP Richard Bouhet)
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publié le 30 juin 2009 à 7h01
(mis à jour le 1er juillet 2009 à 19h25)

La recherche d'éventuels rescapés du vol de Yemenia qui s'est abîmé mardi aux Comores a repris mercredi avec l'aide de moyens français, américains et malgaches. Alain Joyandet, secrétaire d'Etat à la coopération, annonce qu'une des boîtes noires de l'Airbus A310 a été localisée. Il se pourrait en fait que le signal perçu provienne d'une balise de détresse.

C'est un Transall de l'armée française qui a capté mardi le signal de cette balise, qui pourrait provenir des débris de l'A310, a annoncé l'état-major. Contrairement à ce qu'affirme Joyandet, rien n'indique pour l'instant que cette balise est liée à l'une des boîtes noires de l'appareil.

Pour l'heure, seule une adolescente de 14 ans prénommée Bakari Baya a été retrouvée vivante sur les 153 passagers et membres d'équipage qui avaient pris place à bord de l'appareil. Hospitalisée mardi dans un état jugé «peu inquiétant», en dépit d'une hypothermie, elle voyageait avec sa mère depuis Marseille, où elle réside. Miraculée, la jeune fille ne souffre que d'une fracture de la clavicule et de brûlures. Elle pourrait être rapatriée vers la France, à en croire Alain Joyandet, pour qui la priorité est «d'évacuer la jeune fille».

Recherches difficiles

«Les dispositions avaient été prises hier soir pour reprendre les secours de très bon matin aujourd'