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Analyse

Vote à l’européenne en Albanie

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Législatives. Peu d’irrégularités et d’incidents lors du scrutin de dimanche.
publié le 30 juin 2009 à 6h51
(mis à jour le 30 juin 2009 à 6h51)

Il n'y eut guère de violence, juste quelques problèmes techniques ou l'habitude encore bien ancrée que le chef de famille vote pour tout le monde. «Le processus électoral s'est amélioré en Albanie mais des violations des règles persistent», ont affirmé hier les observateurs de mission de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) chargés de suivre les législatives au pays des aigles. Les scrutins précédents ont été marqués par de nombreuses irrégularités et parfois des affrontements. Le vote de dimanche était un test pour la consolidation de la démocratie dans un pays désormais intégré au sein de l'Otan et qui a signé un accord d'association avec l'Union européenne. Un premier pas vers une future adhésion.

Hier en fin de journée, à peine la moitié des bulletins avaient été dépouillés, mais les sondages sortis des urnes donnaient l’avantage au Parti démocratique du Premier ministre sortant, Sali Berisha, sur les socialistes (ex-communistes) du maire de Tirana, Edi Rama. Toutefois, avec les petits partis qui sont leurs alliés, les deux blocs de droite et de gauche seraient au coude à coude. Le parti de l’économiste et ancien Premier ministre de gauche Ilir Meta a toutes les chances d’être l’arbitre de la future coalition.

Sur fond de corruption généralisée, les programmes des deux principales forces ne sont guère différents et misent sur l'UE. «Le pays doit se préparer à son avenir européen et cela signifie une profonde transformation des inf