Les nouvelles autorités ont interdit d'atterrir à tout avion qui amènerait le président destitué par un coup d'Etat Manuel Zelaya, alors que celui-ci avait annoncé son retour pour dimanche à la mi-journée. Et ce en dépit d'un risque d'arrestation immédiate et d'un regain de violences.
«Peu importe qui l'accompagnerait. Quel que soit l'appareil, l'atterrissage est interdit», a déclaré à la radio le ministre, Enrique Ortez.
Zelaya avait confirmé son intention samedi soir à Washington, devant l'assemblée générale de l'Organisation des Etats américains (OEA) qui a prononcé l'exclusion du Honduras, géré par ceux qui l'ont expulsé.
«Je rentre parce que la paix doit revenir», a-t-il répondu aux mises en garde que lui ont adressées ses adversaires, comme ses défenseurs. Il s'est dit «optimiste», soulignant que «tout le monde condamne le coup d'Etat» qui l'a chassé dimanche dernier, et compte se faire rétablir dans ses fonctions.
Il est pourtant sous la menace d'une arrestation immédiate «dès qu'il pose le pied au Honduras», comme l'a répété le chef d'Etat désigné après sa destitution, Roberto Micheletti, sur la chaîne américaine CNN.
Au pouvoir depuis 2006, Zel