Relancer les relations tendues entre Moscou et Washington, est depuis son élection le leitmotiv du président américain, Barack Obama, qui effectue jusqu’à mercredi sa première visite officielle en Russie. En mars, Hillary Clinton avait même offert à son homologue des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, rencontré à Genève, un joli bouton rouge, surmonté de l’inscription «redémarrage» en russe. Mais les services du département d’Etat avaient oublié une syllabe, et au lieu de «redémarrage» on pouvait lire «surcharge». Une coquille symptomatique…
Après les années Bush, les contentieux ne manquent pas. Ils vont du désarmement nucléaire à l’Iran en passant par la guerre en Géorgie ou l’Afghanistan… Mais à Moscou comme à Washington, on veut à tout prix faire de ce sommet un succès. Le président russe, Dmitri Medvedev, espère sur son blog vidéo que Barack Obama «trouvera un réel intérêt à l’amélioration des relations». Le président américain a, lui, déclaré à la télévision russe vouloir«construire une relation d’égal à égal» - ce que réclament aussi ses interlocuteurs, à commencer par le Premier ministre, Vladimir Poutine, qu’Obama ne verra que demain au petit déjeuner, un rendez-vous qui sera leur première rencontre.
Start. Les entretiens entre Obama et Medvedev pourraient être couronnés par la signature d’un mémorandum, voire d’un document cadre sur le désarmement nucléaire, mis au premier rang des objectifs du sommet. Le traité Start, premier traité de réduction de l’arsenal nuclé