Après Bernard Kouchner, c'est au tour de Nicolas Sarkozy d'appeler à la libération de Clotilde Reiss. Cette Française de 23 ans était lectrice de français à l'université d'Ispahan (centre) et avait été arrêtée mercredi 1er juillet à l'aéroport de Téhéran alors qu'elle était sur le chemin du retour, via Beyrouth.
«Je le dis de la façon la plus claire et la plus simple, nous exigeons la libération de notre compatriote. Ces accusations d'espionnage sont hautement fantaisistes, n'ont pas lieu d'être», a indiqué le président français lors d'une conférence de presse avec son homologue brésilien Inacio Lula da Silva. «Je ne veux pas douter un seul instant qu'elle sera libérée à très bref délai. Ce ne sont pas des méthodes», a ajouté Nicolas Sarkozy.
Hier, sur France 3, Bernard Kouchner avait tenu le même discours. «Si nous comprenons bien, cette jeune femme a été accusée d'espionnage. Il s'agit d'envoi de photos prises par un téléphone portable. Je crois qu'il s'agit de ça, ça n'est pas de l'espionnage, ça ne peut pas l'être, cette accusation est absurde», a-t-il indiqué. «Nous souhaitons que toute la lumière soit faite, que cette jeune femme soit libérée. Il n'y a aucune raison que Clotilde soit retenue», a dit Bernard Kouchner.
Manifestations à Ispahan
Le quai d'Orsay avait révélé plus tôt dans la soirée la détention de l'universitaire et indiqué que l'ambassadeur d'Iran à Paris avait été convoqué lundi. Selon une source diplomatique proche du dossier, elle aurait partici