Au moins 41 personnes ont été tuées et plus de 80 blessées jeudi par des attentats dans le nord de l'Irak et à Bagdad, les attaques les plus meurtrières depuis le retrait américain des villes le 30 juin. A Tal Afar, près de Mossoul, 34 personnes ont été tuées et plus de 60 blessées dans un double attentat suicide dans un quartier résidentiel, selon des sources hospitalière et policière.
Un premier kamikaze s'est fait exploser près de la maison de deux policiers travaillant pour une unité anti-terroriste, tuant et blessant plusieurs passants, a indiqué le colonel Khaled Omar, un officier de Tal Afar.
Dans un modus operandi fréquemment utilisé en Irak, le deuxième kamikaze a accouru dans la foule qui portait assistance aux premières victimes et s'est à son tour fait exploser. Les deux policiers sont sortis indemnes de l'attaque.
Bagdad aussi touché
Cette attaque est la plus meurtrière depuis le retrait américain des villes irakiennes. L'armée et la police irakiennes y assurent désormais la sécurité alors que les forces américaines, qui font profil bas, se cantonnent dans des patrouilles en dehors des agglomérations.
Mercredi, douze personnes ont été tuées et 30 blessées par l'explosion de deux voitures piégées dans deux localités proches au nord de Mossoul, à 350 km au nord de Bagdad. Les deux explosions se sont produites à Baawiza et al-Qouba, vers 19 heures (16h heures GMT), près de mosquées chiites peu avant l'heure de la prière, selon la police.
La région de Mossoul est un des derniers foyers acti