Les Organisations non gouvernementales (ONG) ont exprimé leur déception face aux résultats du G8 sur le changement climatique et ont assuré qu'elles seraient vigilantes sur l'initiative de 20 milliards de dollars annoncée pour lutter contre la faim dans le monde. Sur le climat, le G8 s'est engagé à réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre de 50% en 2050 et celles des pays industrialisés de 80% par rapport à 1990 ou «une année plus récente». Mais il n'a pris aucun engagement intermédiaire comme le réclamaient les pays émergents pour prendre leur part du fardeau. Tous se sont toutefois entendus sur la nécessité de limiter le réchauffement mondial à 2°C.
«L'absence de chiffres à moyen terme sur les réductions d'émissions et la pauvreté du débat sur le financement de l'adaptation des pays les plus pauvres aux conséquences du dérèglement climatique sont extrêmement préoccupantes», dénonce Sébastien Fourmy, d'Oxfam. «C'est totalement inadapté à l'urgence de la situation», ajoute-t-il. Il reconnaît que l'objectif des 2 degrés «est un signal fort, mais il n'est malheureusement pas suivi de mesures concrètes et immédiates pour éviter de dépasser cette limite».
Le Fonds mondial pour la nature (WWF) s'est dit «déçu de l'absence d'un objectif ambitieux de réduction (des émissions) et d'engagements financiers sérieux de la part des pays industrialisés». «Tout est une question d'argent. Les pays r