La guerre oui mais qui a jamais tenté de représenter la paix ? J'essaie modestement de le faire à ma manière, à travers l'écriture. Il y a, hélas, dans notre pays et en Europe, beaucoup de monuments aux morts - témoignages de tant de douleur. Le Mur pour la Paix était unique en son genre lorsqu'il fut élevé en 2000 sur le Champ-de-Mars et inauguré par le président Jacques Chirac. Il a été suivi depuis par la Tour de la Paix à Saint-Pétersbourg en 2003 et par les Portes de la Paix à Hiroshima en 2005. Prochainement un monument à la Paix sera exécuté à Jérusalem. Le président Sarkozy l'a d'ores et déjà annoncé le 23 juin 2008 à la Knesset à l'occasion de sa visite officielle en Israël. En Russie et au Japon, les deux monuments reposent en paix, si j'ose dire.
En revanche, à Paris, le Mur pour la Paix est l'objet d'opprobre pour certains riverains du VIIe arrondissement. Il est agressé à intervalles réguliers, les ordinateurs qu'il abrite, et qui reçoivent les messages de paix des internautes du monde entier (1), sont sauvagement détruits. Pour la énième fois, l'un des immenses verres qui portent le mot paix calligraphié dans 32 langues via 18 alphabets vient d'être intentionnellement cassé.
Je me refuse à croire que l'on sait mieux à l'étranger ce que «paix» et «guerre» signifient. Le Mur pour la Paix est installé sur le Champ-de-Mars en toute légalité. Par un échange de courriers daté du 23 avril 2008, Christine Albanel, m