Il tient à mettre les choses au point. En clôture du sommet du G8 à l'Aquila, Barack Obama a profité de l'occasion pour envoyer un message clair à l'Iran. «Nous n'allons pas attendre indéfiniment et permettre la mise au point d'armes nucléaires, la violation de traités internationaux, et nous réveiller un jour pour nous retrouver dans une situation pire sans être capable d'agir. Mon espoir est que les dirigeants iraniens regardent la déclaration finale du G8 et voient que la position du monde est claire».
Concernant la situation économique mondiale, Obama a signifié au cours de cette même conférence de presse finale que la «reprise économique est encore loin». Dans une déclaration commune, les huit pays les plus riches de la planète ont reconnu «des risques importants continuent de peser sur la stabilité économique et financière», tout en relevant «des signes de stabilisation, et notamment une reprise des marchés boursiers».
Les pays du G8 ont aussi promis de réfléchir à des «stratégies de sortie» de leurs politique de relance budgétaire. Une question qui a mis à jour d'importantes divergences. Certains pays, comme la Russie et aussi l'Allemagne, pressent de revenir le plus vite possible à une certaine discipline budgétaire, sous peine de faire flamber l'inflation. D'autres pays, menés par les Etats-U