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Libération

Zelaya appelle la population hondurienne à «l'insurrection»

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Le président destitué du Honduras estime que «la grève, la manifestation, la désobéissance civile» font partie des modes d'action envisageables.
Zelaya le 13 juillet 2009 à Managua (© AFP Mayerling Garcia)
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publié le 15 juillet 2009 à 7h30
(mis à jour le 15 juillet 2009 à 7h32)

Manuel Zelaya, le président destitué du Honduras, a appelé mardi, depuis le Guatemala, la population de son pays à «l'insurrection» pour le rétablir dans ses fonctions après le coup d'Etat qui l'a chassé du pouvoir le 28 juin.

«Le peuple du Honduras a le droit à l'insurrection et l'insurrection est un droit légitime qui fait partie des concepts les plus élevés du sens de la démocratie face à un gouvernement usurpateur et des militaires putschistes», a déclaré Manuel Zelaya en conférence de presse, au côté du président du Guatemala, Alvaro Colom.

Manuel Zelaya a appelé à «la grève, la manifestation (...) la désobéissance civile», qui constituent «un processus nécessaire quand l'ordre démocratique est violé dans un pays», selon lui. Il a estimé mardi que si la restitution de son pouvoir n'était pas l'objectif de la médiation du président du Costa Rica, Oscar Arias, alors ce processus était «sur la voie de l'échec».

Ultimatum lancé

Il a également réaffirmé qu'il retournerait au Honduras. «On va rentrer au pays dans un délai le plus court possible, je ne veux pas communiquer ni l'heure ni le jour afin de ne pas alerter les forces de l'opposition qui sont criminelles, je ne vais pas planifier notre retour», a-t-il dit.

Manuel Zelaya avait lancé lundi un «ultimatum» au gouvernement de facto de Roberto Micheletti, chef de l'Etat désigné le 28 ju