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«Miss Germany»

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Une bande dessinée consacrée à "Angie" Merkel raconte l’ascension politique de la première femme à gouverner l'Allemagne.
(Eichborn Verlag)
par
publié le 16 juillet 2009 à 13h15
(mis à jour le 16 juillet 2009 à 13h16)

Comment Angela Merkel, réputée si terne et si peu charismatique, est-elle devenue la première femme à diriger l'Allemagne? La première bande dessinée consacrée à «Angie», fille de pasteur, élevée dans la RDA communiste, tente de répondre avec humour à cette épineuse question.

Sur la couverture de la BD Miss Tschörmänie, Angela Dorothea Merkel, née Kasner, est grimpée sur la plus haute marche du podium. Seule. Tous ses adversaires et amis politiques (uniquement des hommes) regardent la flapie «Angie» faire le V de la victoire, couronne sur la tête, drapeau allemand en écharpe, regard de chien battu.

La dirigeante de l'Union démocrate-chrétienne (CDU), entrée en politique sur le tard, à 35 ans, vient de coiffer sur le poteau tous ses adversaires. «J'ai réussi, j'ai réussi pour de vrai!», jubile-t-elle quelques pages plus loin lorsque le 22 novembre 2005, à 10H55, elle est désignée chancelière par le Bundestag, à l'issue de longues joutes politiques avec le chancelier sortant Gerhard Schröder.

A trois mois des élections législatives où Angela Merkel souhaite se succéder à elle-même, l’ouvrage de Miriam Hollstein (texte) et de Heiko Sakurai (dessin) brosse le portrait d’une chancelière peu glamour mais sympathique.

Au fil des pages, on suit toute carrière depuis sa naissance à Hambourg jusqu’à son arrivée à la tête de l’Allemagne.

«Miss Germany»

On sourit en la suivant dans les couloirs des ministères à Bonn où le monde feutré de la politique se gausse de ses ai