Les contacts entre les autorités somaliennes et les extrémistes islamistes détenant deux agents français étaient rompus ce dimanche, selon un haut responsable des services de sécurité somaliens. Mais selon Paris, des «messages passent» avec les ravisseurs.
«Il semble que les espoirs de négociation pour libérer les otages français diminuent (...) car tous les contacts avec les ravisseurs sont rompus jusqu'à présent et le gouvernement ne sait pas où se trouvent les deux» hommes, a expliqué sous couvert d'anonymat un haut responsable des services de sécurité somaliens. «C'est vraiment une affaire très compliquée», a-t-il ajouté sans autre commentaire.
A Paris, le secrétaire général de la présidence française, Claude Guéant, a assuré que «des messages» passaient entre la France et le groupe qui détient les Français mais que des négociations n'étaient «pas engagées à proprement parler».
«Informations contradictoires»
Il a ajouté sur la radio Europe 1 avoir eu «des nouvelles rassurantes», ajoutant que les deux hommes étaient «bien traités». Il a aussi souligné que les autorités françaises étaient «submergées par une profusion d'informations contradictoires».
De son côté, un responsable de la police de Mogadiscio, Mohamed Adan, a indiqué que «tous les efforts pour joindre les ravisseurs arrivent à leur terme».
«Nous n'avons pas plus d'information sur les otages et nous croyons qu'ils ne sont plus à Mogadiscio; tous les efforts pour j