Le 3 janvier 2004, le crash en mer d'un Boeing 737 de Flash Airlines, au large de la station balnéaire de Charm el-Cheikh, avait causé la mort de 148 personnes dont 134 Français. Plus de cinq ans après le drame, un nouveau rapport d'experts vient enrichir l'enquête, comme l'a indiqué ce mardi le Parisien/Aujourd'hui en France. Les compétences du pilote et du copilote sont pointées du doigt.
En mars 2006 déjà, le Bureau Enquête Accident (BEA) français avait imputé la responsabilité du drame au pilote et à la formation insuffisante de l'équipage. Les Egyptiens avaient pourtant refusé cette conclusion et insisté sur une combinaison de facteurs essentiellement techniques, liés au constructeur Boeing.
Ce nouveau rapport d’étape, établi par quatre experts, aurait été remis le 8 juillet au juge de Bobigny (Seine-Saint-Denis). Il revient sur le parcours professionnel du pilote et du copilote et souligne leur inexperience. Le manque de coordination entre les deux hommes est également évoqué.
Une expérience insuffisante
On apprend ainsi au sujet du pilote que «son expérience précédente et sa courte