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Crash de Charm el-Cheikh: les pilotes toujours en ligne de mire

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Cinq ans après le crash du Boeing 737 de Flash Airlines à Charm el-Cheikh, un collège d'experts met définitivement en cause les qualifications du pilote et du copilote.
Boing 737-300 de la compagnie Flash Airlines en juillet 2002 (STR New / Reuters)
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publié le 21 juillet 2009 à 10h38
(mis à jour le 21 juillet 2009 à 10h57)

Le 3 janvier 2004, le crash en mer d'un Boeing 737 de Flash Airlines, au large de la station balnéaire de Charm el-Cheikh, avait causé la mort de 148 personnes dont 134 Français. Plus de cinq ans après le drame, un nouveau rapport d'experts vient enrichir l'enquête, comme l'a indiqué ce mardi le Parisien/Aujourd'hui en France. Les compétences du pilote et du copilote sont pointées du doigt.

En mars 2006 déjà, le Bureau Enquête Accident (BEA) français avait imputé la responsabilité du drame au pilote et à la formation insuffisante de l'équipage. Les Egyptiens avaient pourtant refusé cette conclusion et insisté sur une combinaison de facteurs essentiellement techniques, liés au constructeur Boeing.

Ce nouveau rapport d’étape, établi par quatre experts, aurait été remis le 8 juillet au juge de Bobigny (Seine-Saint-Denis). Il revient sur le parcours professionnel du pilote et du copilote et souligne leur inexperience. Le manque de coordination entre les deux hommes est également évoqué.

Une expérience insuffisante

On apprend ainsi au sujet du pilote que «son expérience précédente et sa courte