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Libération

Le trouble jeu de Berlin face au Hezbollah

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Allemagne . La présence du mouvement dans le pays dénoncée.
publié le 21 juillet 2009 à 6h51
(mis à jour le 21 juillet 2009 à 6h51)

A bientôt deux mois des élections générales, l'Allemagne redoute d'être la cible du terrorisme. «Nous avons reçu des avertissements et nous prenons ces menaces très au sérieux», a expliqué August Hanning, secrétaire d'Etat à l'Intérieur. Fin juin, le quotidien Süddeutsche Zeitung révélait l'existence d'«intenses mouvements», tant sur Internet qu'en direction du Pakistan, dans les milieux proches du terrorisme islamiste au cours des derniers mois. L'Allemagne redoute, en effet, un attentat à la veille des élections du 27 septembre visant à influencer le vote et obliger la Bundeswehr, l'armée allemande, à quitter l'Afghanistan. La stratégie s'était avérée «payante» en Espagne avec l'attentat de Madrid, suivi de la victoire surprise de Zapatero et du PSOE et le retrait des troupes espagnoles d'Irak.

Traque. L'Allemagne a découvert l'existence du terrorisme islamiste sur son sol avec les attentats du 11 Septembre, en partie préparés à Hambourg. Depuis, Berlin s'est lancé dans une traque antiterroriste qui s'est traduite par l'adoption de plusieurs lois portant atteinte aux libertés individuelles (écoutes téléphoniques, contrôle des connexions Internet, usage de caméras dans les lieux publics…) et une série d'arrestations.

C'est dans ce contexte qu'a éclaté une polémique sur la présence et les activités du Hezbollah libanais en Allemagne. «Il est d'autant plus surprenant que rien n'ait été entrepris contre les activités du He