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Libération
Décryptage

Offensive américaine au Proche-Orient

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Diplomatie. Washington envoie trois émissaires dans la zone.
publié le 28 juillet 2009 à 6h51
(mis à jour le 28 juillet 2009 à 6h51)

Chassé-croisé au Proche-Orient. Le secrétaire américain à la Défense est arrivé hier en Israël avant de se rendre en Jordanie. L’envoyé spécial de Barack Obama au Proche-Orient, George Mitchell, était lui au Caire et à Ramallah, après être allé à Damas. Enfin, James Jones, le conseiller américain à la sécurité nationale, est attendu plus tard dans la semaine en Cisjordanie et en Israël.

Quelle est la stratégie d’Obama au Proche-Orient ?

Sans opérer une révolution copernicienne par rapport à l’ère Bush, Barack Obama a clairement posé les jalons de la nouvelle politique américaine dans la région. Dans l’ordre décroissant des priorités, il s’est attaqué aux dossiers iranien, israélien et syrien.

Le pari d’Obama sur l’Iran est qu’un dialogue sans condition portera plus de fruits que les menaces et les sanctions. Persuadé que ce que Téhéran recherche avant tout, en poursuivant son programme atomique, est un statut de grande puissance régionale, l’administration Obama a fait le pari qu’une offre de dialogue direct calmerait les ardeurs nucléaires de l’Iran.

Israël et la question palestinienne sont l’autre foyer de crise majeur de la région, source d’hostilité à long terme des opinions arabo-musulmanes envers les Etats-Unis. Obama, tenant de la solution de deux Etats israélien et palestinien côte à côte, espère relancer le processus de paix. Mais avant d’en arriver là, il faut que le camp palestinien, divisé entre Fatah et Hamas, se ressoude. Et qu’Israël restaure un minimum de confian