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Une bière et on oublie tout

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Le président Obama, le professeur Gates et le policier Crowley ont bu une bière hier soir dans les jardins de la Maison Blanche. L'objectif: clore la première polémique raciale de la présidence Obama.
Barack Obama, son ami Henry Louis Gates, James Crowley, le policier blanc qui l'avait arrêté et Joe Biden, autour d'une bière à la Maison-Blanche, le 30 juillet 2009 (© AFP Saul Loeb)
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publié le 31 juillet 2009 à 10h47
(mis à jour le 31 juillet 2009 à 10h49)

C'était le pot le plus attendu de la semaine. Les médias américains étaient sur les dents, CNN affichait même à l'écran un compte à rebours jusqu'à l'heure prévue du «sommet de la bière». Deux semaines après le déclenchement de la première querelle raciale de la présidence de Barack Obama, les principaux protagonistes de l'affaire se retrouvaient à la Maison Blanche.

Peu avant la rencontre, Barack Obama relativisait la portée de l'événement: «J'ai noté qu'on avait appelé cela le sommet de la bière. C'est intelligent. Mais ce n'est pas un sommet, les amis, il s'agit de trois gars qui prennent un verre à la fin de la journée et, j'espère, d'une occasion de s'écouter les uns les autres».

De la Bud Light pour Obama

Le président américain se disait également «fasciné par la fascination» qu'exerçait l'affaire, au point que les télévisions diffusaient par avance des images de la table vide à laquelle on servirait plus tard de la Bud Light (pour Barack Obama), de la Blue Moon (pour le sergent Crowley), de la Red Stripe (pour Robert Gates Jr) et de la Buckler (pour Joe Biden).

Vers 18 heures, Obama, en bras de chemise, accueillait donc l'universitaire noir Henry Louis Gates, ami de longue date, et James Crowley, le policier blanc qui l'a arrêté le