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Libération

D’Addario, triste show à Paris

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Scandale . Exhibition en boîte de nuit pour l’ex-escort-girl de Berlusconi.
publié le 3 août 2009 à 6h51
(mis à jour le 3 août 2009 à 6h51)

Il est 23 h 30 vendredi dans le quartier populaire de Strasbourg-Saint-Denis à Paris. Patrizia D’Addario, l’escort-girl qui fait chanter le président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, se produit au Globo, une boîte de la capitale. Mais la plaisanterie potache a tourné à l’exhibition glauque. Equipes de télé, paparazzi, journalistes italiens, français et même japonais se pressent devant les portes de l’établissement, adepte des «événements décalés».

La soirée «I love Silvio» est annoncée comme la «première apparition publique» de l'escort-girl depuis l'affaire. Au programme, distribution de masques à l'effigie de Berlusconi, projection de photos du Cavaliere sur grand écran et musique italienne. «On ne fait pas de politique, il ne s'agit pas d'être pour ou contre le président du Conseil italien, ou pour ou contre le proxénétisme», résume Jean-Eudes Bernard, le chargé de com' du Globo expliquant avoir voulu «rebondir sur le côté drôle de l'affaire, sur le cliché de l'Italien un peu macho».

Il est près de 1 heure quand «Patrizia» arrive. Les flashs crépitent, les gardes du corps tentent tant bien que mal de protéger la starlette. Première disparition dans les coulisses. Dix minutes plus tard, la revoilà pour une autre sortie express. Assise sur une chaise dans un local s'apparentant à un parking et puant le tabac froid, string et soutien-gorge apparents, croix en pendentif, elle se fait photographier par la presse people. Puis débite des b