Après l'avoir refusée, le gouvernement hondurien a finalement accepté une mission de médiation de l'Organisation des Etats d'Amérique (OEA) à Tegucigalpa, à condition que son secrétaire général s'en tienne à un rôle d'observateur.
Quelque heures auparavant, le gouvernement de facto de Roberto Micheletti avait refusé la mission de l'OEA en invoquant un «manque d'impartialité» de son secrétaire général, le Chilien José Miguel Insulza, dans les négociations pour obtenir une sortie de crise après le coup d'Etat de fin juin.
«Les divergences sur la composition de la mission des ministres des Affaires étrangères de l'OEA qui viendront au Honduras, et au sein de laquelle le secrétaire général participera en tant qu'observateur, ont été réglées», a indiqué le gouvernement de facto dans un communiqué.
«La visite a été proposée pour une date qui sera définie ultérieurement», selon le communiqué diffusé dans la nuit de dimanche à lundi. Dans un premier temps, la mission devait arriver mardi au Honduras.
Sommet nord-américain à Guadalajara
L'OEA avait annoncé vendredi que la mission serait composée des chefs de la diplomatie d'Argentine, du Mexique, du Canada, du Costa Rica, de République dominicaine et de Jamaïque avec pour objectif de trouver une solution à la situation au Honduras.
Par ailleurs, on compte également sur l'ouverture d'un sommet nord-américain à Guadalajara (Mexique), où Barack Obama sera présent, pour obtenir un accord de sortie de crise après le coup d'Etat du 28 juin dernier.
Barac