Le procès de l'universitaire française Clotilde Reiss est terminé mais elle demeure en prison, a déclaré mercredi le procureur de Téhéran, Saïd Mortazavi, cité par l'agence Fars. «Reiss est en détention mais le procès pour examiner les accusations qui pèsent sur elle est terminé», a-t-il indiqué. «Toute décision pour qu'elle soit libérée sous caution (...) ou qu'elle reste en prison appartient au juge», a-t-il ajouté.
Engagement de la France pour payer une caution ?
Dans le même temps, la France aurait indiqué qu'elle était prête à payer une caution pour Clotilde Reiss, jugée à Téhéran pour implication dans les manifestations de juin, ont affirmé mercredi plusieurs agences de presse iraniennes.
L'ambassade de France à Téhéran aurait envoyé une note officielle constituant un engagement à payer une caution pour la libération de la Française, selon une source politique iranienne non identifiée citée par ces agences.
«Les autorités françaises demandent la libération de Clotilde Reiss et font le nécessaire pour l'obtenir. Elles demandent également l'abandon de toutes les poursuites à l'encontre de Clotilde Reiss et Nazak Afshar», a simplement déclaré Romain Nadal, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.
Clotilde Reiss, ainsi qu'une employée franco-iranienne de l'ambassade de France à Téhéran Nazak Afshar, ont comparu samedi devant un tribunal de Téhéran, en compagnie d'autres personnes accusées d'avoir participé aux manifestations ayant suivi la réélection contestée du président Mahmou