La guerre de communication entre Barack Obama et les opposants à sa réforme du sytème de santé s'accélère. Après avoir subi depuis dix jours les violentes attaques de ses détracteurs, le président américain a multiplié ce week-end les initiatives pour défendre son projet. Samedi, dans le Colorado, il n'a pas hésité à faire appel à son histoire personnelle et au décès de sa grand-mère, survenu quelques jours avant son élection.
«Ce que vous ne pouvez pas faire, ou du moins ne devez pas faire, c'est dire que nous voulons créer des tribunaux de la mort pour débrancher grand-mère. J'ai perdu ma grand-mère l'an dernier. Je sais ce que c'est de voir un être cher vieillir, dépérir, et de devoir vivre avec ça», a-t-il dit dans une allusion directe aux propos de Sarah Palin.
Puis, dans une tribune publiée dimanche par le quotidien New York Times, Obama a défendu son projet de réforme de système de santé contre les attaques des «cyniques et les défaitistes», qu'il qualifie de «tactiques de la peur». Le président américain