Menu
Libération

Londres dément que la libération de Megrahi soit liée à des contrats commerciaux

Article réservé aux abonnés
«Il n'y a aucun arrangement», a répondu un porte-parole de Gordon Brown, après les affirmations du fils du colonel Khadafi. Celui-ci a assuré que la libération de Megrahi, condamné pour l'attentat de Lockerbie, était liée à des contrats commerciaux entre la Grande-Bretagne et la Libye.
Abdelbaset Ali Mohmet al-Megrahi (gauche) tient la main du fils de Kadhafi Seif al-Islam à son arrivée à Tripoli le 20 août 2009. (photo AFP)
par
publié le 22 août 2009 à 7h59
(mis à jour le 22 août 2009 à 8h00)

La libération jeudi d'Abdelbaset al-Megrahi pour raisons de santé suscite toujours autant de remous. Après les protestations de Londres et Washington, le fils du colonel Kadhafi, Seïf Al-Islam, a affirmé que le dossier al-Megrahi était au coeur des contrats commerciaux conclus avec la Grande-Bretagne.

«Dans tous les contrats commerciaux, de pétrole et de gaz avec la Grande-Bretagne, (M. al-Megrahi) était toujours sur la table des négociations», a déclaré Seïf al-Islam dans une interview diffusée vendredi soir sur sa chaîne Al-Motawassit ("La Méditerranée") lancée jeudi. Le gouvernement britannique a aussitôt démenti ces affirmations.

«Aucun arrangement»

«Il n'y a aucun arrangement», a assuré un porte-parole du Premier ministre Gordon Brown, interrogé par l'AFP. «Toutes les décisions relatives au cas Megrahi ont été exclusivement du ressort de ministres écossais» et d'autorités politiques et judiciaires en Ecosse, a déclaré de son côté un porte-parole du Foreign Office. «Aucun marché n'a été passé entre le gouvernement du Royaume uni et la Libye concernant le cas Megrahi et les intérêts commerciaux dans ce pays», a-t-il poursuivi.

Abdelbaset al-Megrahi, 57 ans, atteint d'un cancer de la prostate en phase terminale et qui n'aurait plus que trois mois à vivre, a été