Des centaines de pompiers grecs, épaulés par des moyens aériens venus de plusieurs pays européens, tentent toujours de maîtriser les incendies qui sévissent depuis trois jours dans les environs d'Athènes.
Ils mènent la lutte sur deux principaux fronts : dans le nord-est de l'Attique, dans la région de Pikermi, en contrebas du mont Pentélique, dernier rempart avant les faubourgs d'Athènes, et à Porto Germeno, en Béotie (60 km à l'ouest de la capitale).
Bien que 67 incendies ou départs de feux ont été signalés dans l'ensemble du pays depuis dimanche matin, «les feux se poursuivent avec une intensité moins forte que les jours précédents», selon le porte-parole des pompiers, Yannis Kapakis. Le feu a ainsi été maîtrisé dans la région d'Agios Stéfanos, au nord de la capitale, où il faisait rage dimanche.
Renforts européens
Les pompiers ont aussi contenu lundi matin l'avancée du feu, dans la grande banlieue d'Athènes à Nea Makri, Ekali et Daou Penteli, où de vastes moyens ont été déployés pour sauver le monastère historique du Pantocrator. Plus de 500 hommes, dont 42 Chypriotes, et 132 véhicules sont sur place, ainsi que 300 soldats.
A la suite d'un appel lancé par la Grèce, deux avions italiens, un avion français et un hélicoptère chypriote participent aux opérations. Trois autres appareils français doivent arriver en renfort au cours de la journée. L'Autriche devait également aider la Grèce en mettant à disposition six avions et hélicoptères anti-incendie, ainsi que la Turquie, avec un apparei