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Libération

En tournée, Nétanyahou affiche sa bonne volonté

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Israël. Le Premier ministre promet des gestes sur la colonisation.
publié le 26 août 2009 à 6h51
(mis à jour le 26 août 2009 à 6h51)

Après les coups de menton, l’heure est à la conciliation côté israélien. Arrivé lundi à Londres pour une tournée européenne, Benyamin Nétanyahou a rencontré hier Gordon Brown et doit voir aujourd’hui l’émissaire américain George Mitchell. Il s’est aussi longuement entretenu par téléphone avec Nicolas Sarkozy dimanche. A tous, l’Israélien a promis des gestes de bonne volonté concernant la colonisation et une reprise des discussions avec les Palestiniens.

Rythme. Dès son investiture, Barack Obama a fait de l'arrêt de la colonisation une priorité. Les pressions américaines ont été accueillies fraîchement en Israël où l'on se refuse notamment à entraver «l'accroissement naturel» des colonies. «Qu'on ne s'y trompe pas, les pressions américaines ont produit leur effet, affirme Yariv Oppenheimer, porte-parole de La Paix maintenant. La construction est loin d'être gelée dans les territoires mais le rythme aurait été beaucoup plus soutenu si le gouvernement israélien avait eu les mains libres.» Américains et Israéliens semblent avoir trouvé un modus vivendi : les logements déjà agréés seront bâtis - environ 2 500 unités -, en revanche, la construction en Cisjordanie sera gelée durant au minimum six mois, notamment dans la zone E1 qui relie l'implantation de Maale Adoumim à Jérusalem-Est.

Pour l’instant, Nétanyahou a réussi à préserver l’unité de son gouvernement, très marqué à droite. Seuls ses ministres faucons, dont Avigdor Lieberm