Un Mauricien installé en France et emprisonné à Antalya (sud de la Turquie) depuis le 2 mai après la découverte dans ses bagages d'une pierre archéologique, pourrait être libéré lors de l'audience de son procès jeudi dans cette ville.
«Je m'attends à 99% à une libération», a souligné l'avocat du touriste au téléphone depuis Antalya, indiquant que «le dossier est complet, il n'y a plus aucun manque».
Soulignant que son client avait «bon moral», le défenseur a souligné que généralement dans le cadre de ces accusations de trafic d'objets d'arts visant particulièrement les ressortissants étrangers, les suspects étaient libérés en l'espace de 3 à 4 semaines.
Des experts chargés par Cour ont établi que la pierre avait bien une valeur historique dans leur rapport dont Me Kalayci a indiqué avoir obtenu mardi les conclusions.
Domanick Murugan a été arrêté à l'aéroport d'Antalya le 2 mai, alors qu'il s'apprêtait à repartir en France avec sa famille, après la découverte dans ses bagages d'une pierre antique, achetée dans la rue quelques jours plus tôt pour 20 euros. Inculpé de "trafic d'antiquités", délit passible de 10 ans d'emprisonnement, son procès doit se poursuivre jeudi.
Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner s'est entretenu récemment avec son homologue turc Ahmet Davutoglu de la situation du vacancier, marié à une française, Martine Murugan, avec qui il a quatre enfants.
Les autorités turques exerce