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Libération

L’autopsie de Michael Jackson valide la thèse de l’homicide

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Enquête . Le docteur Conrad Murray est le principal suspect.
publié le 29 août 2009 à 6h51
(mis à jour le 29 août 2009 à 6h51)

Jusqu’à hier, vendredi, une chose était certaine : Michael Jackson est mort. Depuis le rapport délivré vendredi midi (heure locale) par le Los Angeles County Coroner (département de médecine légale), une autre chose paraît acquise : Bambi a bel et bien été tué.

Deux mois après le décès du chanteur, les résultats de son autopsie sont formels : il s'agit d'un homicide provoqué par «une intoxication grave au Propofol». Toujours selon ce communiqué, d'autres substances ont contribué au décès : lorazépam (sédatif), midazolam, diazepam (Valium), lidocaïne et éphédrine.

Sédatifs. Actuellement, c'est le docteur Conrad Murray, 51 ans, médecin personnel de Michael Jackson depuis trois ans, qui est le principal suspect. C'est lui qui, le 25 juin, a administré la fameuse dose de Propofol à son patient. Aux enquêteurs, Murray avait déclaré que son patient lui réclamait régulièrement son «lait», nom de code du Propofol, pour combattre ses insomnies. Le médecin aurait aussi déclaré qu'il avait voulu diminuer les doses du médicament en lui substituant deux sédatifs, le lorazepam et le midazolam, qu'il lui aurait administré ce soir-là avant de céder à la demande pressante de Michael Jackson. C'est là que les choses deviennent plus confuses puisque, toujours selon ses dires, le médecin se serait absenté deux minutes pour aller aux toilettes et, à son retour, il aurait retrouvé le chanteur inanimé. Il lui aurait injecté un autre produit destiné semble-t-il à annuler les