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Libération

La cour constitutionnelle du Gabon valide l'élection d'Ali Bongo

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Les incidents se poursuivent, surtout dans la ville côtière de Port-Gentil, alors que les opposants au fils d'Omar Bongo maintiennent leurs accusations de fraude.
Partisans d'Ali Bongo, le 3 septembre 2009 à Libreville. (AFP Issouf Sanogo)
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publié le 4 septembre 2009 à 18h30
(mis à jour le 4 septembre 2009 à 18h34)

La Cour Constitutionnelle gabonaise a confirmé vendredi l'élection d'Ali Bongo Ondimba à la présidence de la République gabonaise, dans une allocution télévisée de la présidente de la Cour. «

Est déclaré élu le candidat Ali Bongo Ondimba du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) avec 141.952 soit 41,73% (...) sous réserve du contentieux dont la Cour serait saisie

», a affirmé la présidente de la Cour, Marie Madeleine Mborantsuo.

Elle aussi confirmé les scores des autres candidats: l'ancien ministre de l'Intérieur André Mba Obame arrive deuxième avec 88.028 voix (25,88%) devant l'opposant historique Pierre Mamboundou 85.797 voix (25,22%) lors du scrutin de dimanche.

La présidente de la Cour a aussi entériné les différents chiffres de l'élection de dimanche: 807.402 inscrits, 357.621 votants, 17.441 bulletins nuls ou blancs, 340.178 suffrages valablement exprimés et 44,24% de taux de participation. Les candidats ont désormais dix jours pour déposer un recours.

Appel à la «résistance»

M. Mba Obame et l'entourage de M. Mamboundou ont contesté les résultats parlant respectivement de «fraude» et de «supercherie», notamment. M. Mba Obame avait critiqué la Cour constitutionnelle: «la Cour constitutionnelle, ici, c'est comme la Tour de Pise, elle penche toujours du même côté!». Le parti de l'opposant Pierre Mamboundou, candidat arrivé troisième à la présidentie