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Pour Robert Bourgi, la France n'a pas soutenu Ali Bongo

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Le conseiller Afrique de Nicolas Sarkozy, qui avait fait part de sa préférence pour le fils d'Omar Bongo, réfute toute implication de la France dans l'élection présidentielle gabonaise.
Nicolas Sarkozy aux obsèques d'Omar Bongo, le 16 juin 2009 à Libreville. (AFP Martin Bureau)
par Libération.fr
publié le 7 septembre 2009 à 12h01
(mis à jour le 7 septembre 2009 à 12h45)

L'homme de l'ombre, l'espace de quelques minutes, sous les projecteurs. Le conseiller Afrique de l'Elysée, le discret avocat franco-libanais Robert Bourgi, que l'on retrouve de plus en plus fréquemment dans les médias, était ce matin invité de la radio RTL. L'occasion pour lui de nier toute implication française dans l'élection présidentielle gabonaise, contrairement aux bruits qui courent à Libreville.

Depuis l'élection contestée d'Ali Bongo, les interprétations sur le rôle de la France dans le scrutin se sont multipliées. Pour nombre de Gabonais, Paris trouve son compte dans le statu-quo à la tête du Gabon, et aurait encouragé l'arrivée au pouvoir du fils d'Omar Bongo, décédé en juin dernier. Bourgi avait d'ailleurs déclaré à ce moment-là qu'Ali était «le meilleur défenseur des intérêts français dans tous les domaines». De là à y voir un soutien français, il n'y a qu'un pas, d'autant que Bourgi se targue d'être «un ami très écouté» de Nicolas Sarkozy.

«Ni avant, ni pendant, ni après»

«La France n'avait pas de candidat au Gabon. Elle n'est int