L'ONG Human Rights Watch avait déjà dénoncé, il y a quelques semaines, les bavures commises par l'armée israélienne lors de son offensive à Gaza en décembre/janvier derniers. Un rapport, présenté mardi à New York par le président de la mission du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, accuse l'Etat hébreu d'avoir fait un usage disproportionné de la force et violé le droit humanitaire international lors de cette guerre.
«Des actes assimilables à des crimes de guerre et peut-être, dans certaines circonstances, à des crimes contre l'humanité ont été commis par les forces armées israéliennes», a déclaré le juge Richard Goldstone lors d'une conférence de presse à New York. La bande de Gaza a été la cible d'une offensive dévastatrice de l'armée israélienne (27 décembre 2008-18 janvier 2009), baptisée opération «Plomb durci», censée faire cesser les tirs de roquettes par les groupes armés palestiniens contre son territoire. Cette opération a fait plus de 1.400 morts palestiniens, selon les secours d'urgence palestiniens.
Enquêtes ouvertes par Tsahal
Israël a rapidement rejeté mardi le rapport «partial» de la commission d'enquête de l'ONU. «Israël n'a pas jugé utile de coopérer avec la Mission d'enquête (de la commission Goldstone car son mandat était clairement partial et a ignoré les milliers d'attaques à la roquette du Hamas contre des populations civiles dans le sud d'Is