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Libération
Récit

Désaccords au concert des Nations unies

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Tandis qu’Obama a tendu la main au reste du monde, Kadhafi et Ahmadinejad ont multiplié les provocations hier à New York.
Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi déchire le texte fondateur des Nations unies, à la tribune de l'ONU le 23 septembre 2009 (AFP Stan Honda)
publié le 24 septembre 2009 à 0h00

Le lancement de la 64e Assemblée générale de l'ONU s'est fait aux couleurs de l'Amérique. Ban Ki-moon a ouvert la danse avec un discours aux accents explicitement pro-atlantiques, devant 120 chefs d'Etat ou de gouvernement. «S'il y a jamais eu un bon moment pour agir dans un esprit multilatéral renouvelé, c'est bien maintenant», leur a-t-il lancé, en appelant les 192 membres de l'organisation à une «unité d'objectif et d'action» pour répondre aux défis du climat, du nucléaire et de la pauvreté. Si le secrétaire général souhaitait rendre hommage à Barack Obama et à son multilatéralisme, il ne pouvait mieux choisir ses mots. Après huit ans d'une administration Bush ayant délibérément boudé le «machin», la glace est bel et bien brisée entre les Nations unies et Washington.

Lula da Silva Stopper le putsch au Honduras

Le premier chef d’Etat à prendre la parole était Luiz Inácio Lula da Silva. Le président brésilien a profité de sa présence dans l’enceinte internationale pour en appeler à la restitution immédiate du pouvoir au président déchu du Honduras, Manuel Zelaya. Lequel, ironie du sort, avait été désigné orateur à cette même Assemblée générale, alors même qu’il venait d’être renversé.

Barack Obama Vers une nouvelle ère

Moment phare de la journée, l'intervention du président américain, dont c'était le premier discours devant l'assemblée depuis son investiture en janvier. Barack Obama, souvent applaudi, s'est posé au