La réunion de Genève a consisté, comme prévu, en une première prise de contact entre les Six et les représentants iraniens. Pas d'avancée concrète, mais des discussions visant à renouer le dialogue pour les prochaines semaines. Selon le diplomate en chef de l'UE, Javier Solana, les différents protagonistes ont convenu d'intensifier le dialogue sur le nucléaire et se sont mis d'accord pour une visite prochaine du site d'enrichissement de Qom par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). L'Iran s'est engagé à donner un accès d'ici «deux semaines», d'après le haut représentant français au sein du groupe des "Six", Jacques Audibert.
Le groupe des 5+1 (Russie, Chine, France, Etats-Unis, Royaume-Uni plus l'Allemagne) sous la houlette de l'UE et le négociateur iranien Saïd Jalili ont également «convenu en principe que l'uranium faiblement enrichi en Iran sera exporté dans d'autres pays pour être totalement enrichi», d'après Javier Solana. Une telle proposition avait été avancée mercredi soir par le président iranien Mahmoud Ahmadinejad et Paris et Moscou ont indiqué jeudi être favorables à cette idée.
Cela viserait à enrichir de l'uranium pour un réacteur nucléaire de recherche en Iran afin d'éviter que Téhéran ne le fasse lui-même. Une source russe «proche des pourparlers» sur le nucléaire iranien a confié aux trois agences de presse russes que Moscou s'était rallié à cette option «La Russie pourrait prendre l'uranium iranien faiblement enr