Les sauveteurs indonésiens et étrangers s'activent ce samedi à la recherche d'éventuels survivants parmi les 3.000 à 4.000 personnes toujours portées disparues trois jours après un violent tremblement de terre dans l'île indonésienne de Sumatra.
Les autorités n'ont pas actualisé samedi le bilan des décès, qui s'élevait hier vendredi à 777 morts confirmés.
L'ONU a évalué le nombre de décès à 1.100 et estimé ce samedi, tout comme la Fédération internationale de la Croix-Rouge, que 3.000 à 4.000 personnes se trouvaient toujours sous les décombres après le séisme d'une magnitude de 7,6 survenu mercredi.
Dans le port de Padang (ouest), la ville la plus touchée, des experts suisses et japonais ont commencé à travailler, avec l'aide de chiens et d'équipements infrarouge, prêtant main forte aux équipes locales débordées et sous-équipées.
L'aide étrangère a continué à affluer du monde entier, avec notamment deux avions français attendus samedi, l'un transportant 75 experts de l'assistance humanitaire, l'autre 25 tonnes de matériel destiné aux premiers secours.
Dans cette ville de près d'un million d'habitants, la course contre la montre était engagée pour dégager des survivants dans les écoles, hôtels ou maisons qui ne sont plus que monticules de briques, de poutres de bois et de barres d'acier.
Le temps pour sauver d'éventuels survivants est compté, a souligné El-Mostafa Benlamlih, coordinateur de l'aide humanitaire de l'ONU en Indonésie.
"On considère généralement que la durée maximal